• Julien Dray aime beaucoup les montres mais pas que….

    Le socialiste Julien Dray a toujours été attiré par la lumières, le pouvoir et les petits arrangements.

     

    Mais à force d’aimer ce qui brille, il a finit par se bruler et être rattrapé par ses manies des petites combines.

     

    Toujours prêt aux coups tordus pourvu que ca l’arrange il a été victime d’un coup tordu pour le griller parce que visiblement il commençait à insupporter plus d’un…

     

    De droite ou de gauche on ne sait pas d’où vient le coup, même lui d’ailleurs ne le sait pas mais visiblement on lui en voulait car il a été victime d’une dénonciation anonyme à la brigade financière. Et du coup ses « amis » socialistes ont décidé de l’achever en l’excluant de leur liste pour les régionales (ce qui semble indiquer d’ailleurs d’où vient le coup)

     

    On lui reproche donc un certain mode de vie exagéré par rapport à ses revenus réel avec notamment l’achat de montres extrêmement couteuses pour plus de 131 000 euros dont une de 18 500 euros, d’avoir bénéficié de fonds émanant du syndicat lycéen la Fidel et de SOS racisme pour plus de 350 000 euros ainsi que d’entreprises travaillant pour le conseil régional ile de France dont il est vice président. De n’avoir fait aucun retrait en liquide de ses comptes pendant plus de deux ans, preuve qu’il recevait de la menue monnaie par ailleurs…

     

    Or si Julien Dray aime le luxe il aime encore plus les couts fourrés et les petits arrangements. Et bien plus de profiter de l’argent public il préfère en faire profiter les causes qu’il soutient.

     

    Très jeune déjà il s’implique énormément à la LCR et comme la LCR aime intégrer les mouvements étudiants il devient vice président de L’UNEF ID en tant que membre de la LCR.  Or au sein de l’UNEF ID il rencontre le futur député socialiste Jean Marie Le Guen qui le fait basculer avec un certain nombre des cadres de l’UNEF ID au parti socialiste car il faut dire que nous sommes en 1981, le PS vient de prendre le pouvoir et les postes sont plus intéressants au PS qu’a la LCR. De fait l’UNEF ID fait la bascule un temps auprès du PS et les militants trotskystes attendront pendant plus d’un mois Julien Dray en bas de chez lui pour lui faire payer sa trahison.

     

    Une fois ses études terminé et sa période syndicaliste finit, pour exister au PS avec d’anciens de l’UNEF ID comme Harlem Désir, il fonde SOS Racisme. Il restera toujours le parrain de SOS racisme et continuera à s’impliquer dans les mouvements de jeunesse qu’il cherchera toujours à contrôler pour peser sur les débats au sein du parti socialiste.

     

    Pour « remercier » Julien Dray d’avoir monté SOS racisme et d’avoir récupéré ainsi les contestations identitaires, Mitterrand lui-même lui attribuera une circonscription dans l’Essonne. Et tout en continuant en pesant sur SOS Racisme Julien Dray réussira à exister au PS en créant un courant, la Gauche Socialiste avec d’ex trotskyste comme lui Jean Luc Mélenchon ou Gérard Filoche.

     

    Mais surtout Julien Dray reste le grand manitou des mouvements de jeunesse et il reste le lien entre le parti socialiste et SOS Racisme d’où il amènera Malek Boutih, L’UNEF ID en rapatriant Jean-Noël Cambadelis ou  La fidl, le syndicat lycéen qu’il a contribué à créer via ses amis de SOS Racisme d’où il ramènera Delphine Batho ou la fille de Gerard Filoche, Lea actuelle élue de Paris.

     

    Ainsi, opposé au gouvernement Rocard trop marqué à droite à son gout, il soutiendra en sous main les mouvements lycéens de 90/91 chose que Lionel Jospin alors ministre de l’éducation lui reprochera toujours.

     

    Car avec sa façon de faire d’animer toujours des mouvements annexes propres à déstabiliser aussi bien la droite que ses ennemis de gauche Julien Dray n’est pas aimé par sa propre famille politique qui lui reproche ses coups tordus.

     

    Epargné miraculeusement par le scandale du financement de la mutuelle étudiante, la MNEF, il a quelques conflits avec de nombreux camarades socialistes. Quelques uns lui subtiliseront son téléphone portable pour passer une nuit à appeler l’Australie avec la facture qui va avec.

     

    Contraint à la discrétion avec Lionel Jospin qui ne supporte pas son coté arriviste et manipulateur, il devient un grand manitou du PS avec l’arrivé de François hollande, avec qui il passe ses vacances tous les étés à Mougins, qui le nomme porte parole du PS.

     

    Avec l’arrivée de Ségolène Royale sur le devant de la scène il croit son heure arrivé. Proche d’elle de par leurs nombreuses vacances passées ensemble, il devient son bras droit, son âme damné pour l’élection présidentielle de 2007 en étant son coordonateur de campagne. C’est avec lui qu’elle s’entrainera au débat face à Nicolas Sarkozy dans la voiture l’amenant au studio de télévision. Bête médiatique, il se dit à ce moment là qu’en la faisant élire, il deviendrait incontournable au sein du parti…

     

    Après l’échec de Ségoléne Royal, il se brouille avec elle ne voulant pas rester un de ses seconds couteaux. il croit au contraire qu’il est temps pour lui et ses ambitions de se dévoiler et il se déclare aussitôt candidat à la succession de François hollande à la tête du parti socialiste.

     

    Mais malheureusement pour lui ses liens avec tous ses satellites associatifs sont mis au grand jour et son rêve s’effondre.

     

    Car si Julien Dray a monté tous ces réseau ce n’est pas tant pour avoir de l’argent pour lui personnellement mais pour assurer son ascension comme l’avais fait à son époque Jaque Chirac avec la mairie de Paris.

     

    Ainsi les réseaux de financement croisé qu’avait développé Julien Dray d’abord avec la MNEF via l’UNEF-ID puis avec SOS Racisme et la FIDL ne lui servaient pas à l’achat de ses montres même si à la marge ils y ont certainement un peu contribué, mais au paiement de son attachée parlementaire recasée pendant la campagne présidentielle attachée de presse de Ségolène Royale ou de Marc Rosenblat le financier de la MNEF, l’ex président de l’UNEF ID, dont les réseaux sont toujours puissants et de bien d‘autres.

     

    Bref comme à l’époque de la MNEF, de la mairie de Paris ou des marchés d’ile de France on se retrouve là avec des associations pourvoyeuses d’argent. On se retrouve encore face à de l’argent détourné bien sur, en partie par l’arrogance d’un homme et son gout des belles choses puisque julien Dray n’a quand même pas retiré une seule fois de l’argent en liquide de ses comptes en deux ans, preuve que le liquide il l’avait ailleurs,  mais surtout pour permettre l’ascension de cet homme et de son entourage qui a utilisé ses associations aussi bien comme contre poids politique que comme source de financement à leur ambition.


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