Chez nos amis politiques la famille est toujours protégée car le pouvoir ne sert qui si on en abuse.

Les derniers exemples sont les cas du fils de Nicolas Sarkozy, le brillant jean Sarkozy qui a percuté une voiture à Paris et a pris la fuite.

Le conducteur ayant eu la présence d’esprit de relever le numéro du véhicule, il n’y a finalement pas eu poursuite pour absence de preuve alors que moi dans la même situation j’ai vu les gendarmes convoquer la personne qui m’avait emboutie.

Par contre quand le même fiston se fait piquer son même scooter et bien la police scientifique est mobilisée avec recherche d’ADN pour trouver les voleurs pour un cout qui sera pour les pouvoirs publics 10 fois supérieur au préjudice.

Autre exemple prenons le fiston de Monsieur le premier ministre, Edouard Fillon.

Celui-ci, comme son papa aime les grosses voitures et la vitesse et aime beaucoup rouler avec son 4*4 à vive allure.

Manque de chance le 19 mai 2009 sur la rocade de Rennes il frôle une motarde en scooter d'un peu trop prêt, ce qui l’envoie dans le bas coté et, celle ci ayant l'outrecuidance de se relever et de crier, il la gratifie d’un doigt d’honneur par la vitre.

Celle-ci porte également plainte car son scooter est endommagé suite à la chute. Grace à la présence de témoins l’auteur est identifié ce qui interdit à la justice de classer l’affaire comme dans le cas du prince Jean Sarkozy.

Du coup le procureur demande simplement un rappel à la loi sans indemnisation des dégâts ni du préjudice car après tout quelle idée de rouler en scooter juste devant les roues du 4*4 du fils du premier ministre.

La loi n’est pas la même pour tout le monde et nos amis les politiques savent très bien comment se trouver du bon coté de celle-ci.

Dans nos nouveaux ministres chacun a son petit trésor caché.

Le Villepiniste George Tron ministre de la fonction publique nous cachait son petit appartement à loyer modéré géré par la mairie de Paris dans lequel il vit avec sa famille tout en touchant plus de 8 000 euros mensuels. Le centriste Marc Philippe  Daubresse ministre de la jeunesse déclarait tout de suite après l’annonce de son entrée au gouvernement qu’il allait s’y « amuser », montrant tout l’intérêt qu’il portait à son poste.

Mais mon préféré reste le petit jeune de la bande, le nouveau ministre du budget François Baroin. On se souvenait de lui, Bébé chiraquien, arrivé très jeune en politique par la grâce d’un père, l’homme d’affaire Michel Baroin, patron de la FNAC ou de la GMF qui était un ami personnel de Jacques Chirac. Ainsi il se retrouva plus jeune député de l’assemblée nationale quand il fut élu dans l’aube en 1993 contraint qu’il fut de s’exiler dans ce département, lui le Parisien indécrottable. Maire de Troyes à compter de 1995 à l’âge de 30 ans il montre sa dévotion à l’ancien président de la république au point de se faire nommer administrateur du musée Jacques Chirac en Corrèze.

On se souvient tous quand à l’âge de 40 ans il est nommé ministre par Dominique de Villepin, les guignols le montraient en jeune ado pré-pubère dont la voix n’avait pas encore muée.

Mais François Baroin est surtout un homme de média qui sait s’y imposer. Soucieux de son image il a toujours cherché à se faire passer pour un jeune premier de la classe respectable, mèche sur le coté, et sur lequel on peut compter. Homme de devoir élu de cette France provinciale éloignée du microcosme parisien.

Mais François Baroin est surtout un pur produit de la sphère médiatico/politique tel qu’elle les produit. Propulsé en politique grâce aux amitiés de son père il a auparavant bien infiltré les médias et les connais par cœur. Journaliste à ses débuts sur Europe 1 il fera un duo glamour et de choc avec Laurence Ferrari pendant 3 ans.

Marié à la journaliste de LCI Valérie Broquisse, il sera en couple par la suite avec la journaliste vedette de France 3 Marie Drucker, pas du tout people elle non plus puisqu’elle s’est remise de sa rupture avec le nouveau ministre en devant la compagne d’un inconnu comme Gad Elmaleh, avant de faire la une des journaux people en étant le compagnon de l’actrice Michéle Laroque.

Car c’est cela François Baroin, un air de premier de la classe, gendre idéal de province et à coté de cela un homme très parisien totalement inséré dans la sphère médiatique et tendance de la capitale qui n’hésite pas à s’afficher dans les hauts lieux people aux cotés de ses compagnes forcément connues.

Lequel va donc ressortir à l’épreuve du budget de l’Etat dont Nicolas Sarkozy ou Jean François Copé étaient sortis grandis mais qui avait détruit la carrière du socialiste Christian Sautter, l’homme politique rigoureux et fidèle ou l’adepte des sauteries parisiennes ?

En ce moment rien ne va plus pour notre président adoré. Il doit se revoir en 2004/2005 quand il était attaqué de toute part avec Villepin et Chirac qui amorçaient l’affaire Clearstream, que l’UMP perdait les européennes devant la gauche et que son ex femme Cécilia Sarkozy le quittait pour l’homme d’affaire Richard Attias.

Là le pauvre se trouve un peu dans la même situation. L’UMP se prend une bonne claque aux régionales, son camps de critique et son premier ministre apparait comme le seul qui peut encore sauver la droite et sa nouvelle femme, Carla Bruni serait assez proche de Benjamin Biolay puisqu’on les aurait vu ensemble en Thailande pendant que notre président était en visite officielle (sans sa femme) en Grande Bretagne…

Notre président ne supportant pas de rester seul bien longtemps, comme il s’était rapproché de la journaliste Anne Fulda en 2004/2005, il s’est aussitôt rapproché de sa secrétaire d’Etat à l’écologie, la charmante Chantal Jouanno tête de liste UMP pour les régionales à Paris et très proche du président puisqu’elle était avant et pendant longtemps sa directrice de cabinet dans les hauts de seine.

Que notre président aime les femmes et ne reste pas longtemps éploré c’est assez logique vu sa longue liste de conquêtes. Que notre présidente soit volage vu également son « palmarès » amoureux (Mick Jagger, Eric Clapton, Louis Bertignac, Arno Klarsfeld, Vincent Perez, Charles Berling, Jean Paul Enthoven, l’écrivain, son fils Raphaël avec qui elle a eu un enfant, Laurent Fabius…) et ce quelle avait déclaré en 2007 au Figaro Madame « Je suis Monogame mais de temps en temps car je m’ennuie follement dans la monogamie et je préfére la polygamie et la polyandrie. L’amour dure longtemps, mais le désir brûlant, deux à trois semaines. Après ça, il peut toujours renaître de ses cendres mais quand même : une fois que le désir est appliqué, satisfait, comblé, il se transforme. Le pauvre, qu’est-ce que vous voulez qu’il fasse ? Moi, je ne cherche pas particulièrement l’établissement des choses : l’amour et le couple ne me rassurent pas."
Elle ajoutait : "Je préfère qu'on me traite de prédatrice plutôt que de sac à puces. Prédatrice, ce n'est pas si mal pour une femme : ça déplace le jeu. Normalement, une fille est une proie.",  tout le monde le savait

Nous voila donc visiblement revenu au début de mandat, un président affaiblis, une femme qui s’affiche de manière officielle en tant que présidente mais c’est tout, des rumeurs qui bruissent en coulisse et un couple présidentiel qui va se déchirer et monopoliser les attentions et les énergies au lieu de mobiliser celles-ci pour faire avancer le pays…

Avec nos anciens hommes politiques (Mitterrand, Chirac…), malgré toutes leurs infidélités, le couple présidentiel restait stable quoi qu’il se passe et rien ne devait entraver cette image de stabilité du sein du pays.

Avec Nicolas Sarkozy qui a joué sur l’image de sa vie privée et ouvert ainsi la boite de pandore, il n’y a plus de limites. Depuis son divorce en tant que président, la stabilité du couple présidentiel n’existe plus et il est devenu un homme comme les autres, qui trompe et qui peut être trompé. Ce n’est plus un homme gage de la stabilité du pays et au dessus de la mêlée, c’est un homme au milieu de la mêlée qui se bat comme les autres ne serait ce que pour conserver son épouse….

Le passé de certains de nos dirigeants de droite a toujours été connu et apprécié à sa juste valeur.

Il y a quelques années un hebdomadaire retraçait le passé en photo de nos hommes politiques et on voyait Alain Madelin ou Patrick Devedjian armés qui d’une clef à molette et qui d’une barre de fer courir après des militants de gauche. Alain Madelin ou Hervé Novelli revendiquaient avec force d’interview leur engagement de l’époque en le justifiant par la poussée communiste de l’époque et l’ambiance guerre froide qui faisait régner la terreur dans un camp comme dans l’autre…

Ces dirigeants comme Alain Madelin, Gérard Longuet, Hervé Novelli ou Patrick Devedjian qui a une époque revendiquaient leurs liens passés avec des mouvements proches de l’extrême droite cherchent aujourd’hui à le faire oublier.

Hervé Novelli a décidé de porter plainte contre un blog retraçant son passé comme Patrick Devedjian et Alain Madelin ont annoncé qu’ils allé poursuivre Vincent Peillon qui avait évoqué leur passé respectif.

Des personnes comme Julien Dray ou jean luc Melanchon ont revendiqué pareillement leur appartenance aux mouvances de l’extrême gauche alors pourquoi aujourd’hui nos hommes de droite qui ont été des militants actifs d’extrêmes droites dans leur jeunesse le nient ils ?

Il faut dire aussi que leur participation à Occident, ce mouvement ultra nationaliste dont le symbole était la croix celtique a été loin d’être épisodique.

Alain Madelin et Gerard Longuet en ont été membres fondateurs et Hervé Novelli membre actif quand à Patrick Devedjian il faisait parti avec Alain Madelin des commandos qui allaient « casser du gauchiste ».

Car ce mouvement avec nos quatre futurs ministres a été lié à plusieurs actions violentes.

En 1966 ils attaquent la Sorbonne en criant « tuons les communistes » et laissent plusieurs étudiants sur le carreau.

 En 1967 ils attaquent plusieurs fois la fac de Nanterre et c’est lors de ces attaques qu’on voit nos futurs ministres vociférant et armés à la poursuite d’étudiants.

A la suite d’une de ces attaques un étudiant de l’UNEF devra subir une trépanation et restera dans le coma plusieurs jours.

Suite à une attaque extrêmement violente à la fac de Rouen en 1967 qui laisse de nombreux étudiants grièvement blessés la police intervient dans le mouvement procédant à une vingtaine d’interpellation dont Alain Madelin et Gérard Longuet. Soupçonné d’être celui qui les a dénoncé à la police Patrick Devedjian est attrapé par des membres d’Occident, torturé dans une baignoire avant de réussir à s’enfuir en passant nu sur les toits et de couper définitivement avec le mouvement qui finira par disparaître peu après laissant ses membres rallier la droite « classique » non gaulliste.

C’est ce passé certes peu glorieux que nos anciens membres d’Occident cherchent à faire oublier aujourd’hui alors qu’ils le revendiquait à l’époque de François Mitterrand quand le mur de Berlin était encore debout.

Mais à l’époque  avoir un passé un peu violent ou engagé n’était pas un handicap comme aujourd’hui ou toute phrase qui s’éloigne de la langue de bois est reprise en boucle par les médias et tout homme qui n’est pas lisse et sans aspérité est forcément regardé avec méfiance.

Cette France de l’engagement extrême des années 60/70 a existé et le nier aujourd’hui comme si tout cela n’avait jamais existé est bien dans cet air du temps aseptisé.

En tout cas qu’une part importante de notre classe politique de droite comme de gauche (comme Lionel Jospin longtemps trotskiste par exemple) ait longtemps flirté avec les extrêmes il ne faut pas l’oublier.

On connaît le flamboyant Arnaud Montebourg, le célèbre socialiste. Traitre patenté et girouette au sein du parti il a d’abord commencé au sein du club fabiusien de l’espace 89 avant de créer le nouveau parti socialiste (NPS) avec Vincent Peillon avec qui il se brouille. Après cela on le retrouve après avoir lâché  le NPS porte parole de Ségoléne Royal puis après son échec il la lâchera pour soutenir Martine Aubry…

Son sens de la girouette est tel qu’on le surnommait un temps au parti Savonarole, intransigeant par devant, mais prêt a toutes les compromissions par derrière.

On se souvent aussi de ses bons mots et de ses grandes conviction. Quand il répondait par exemple à la télévision quand on lui demandait quel était le point faible de Ségoléne Royal, « François Holande », alors compagnon de la candidate. On se rappelle également qu’après avoir largement lutté au sein de sa VI république pour le non cumul des mandats il avait pris la présidence du conseil général de Saône et Loire alors qu’il était député. Et quand on lui demandait si ce n’était pas contraire à la religion qu’il avait professé pour se faire connaître il répondait crânement « on peut être croyant sans être pratiquant ». De la même manière on se souvient de son soutien aux chasseurs lui qui voulait promouvoir une France plus verte et qui  s’alliait en parallèle avec les écologistes. Faire le grand écart donc ne le dérange pas puisque seul compte son ascension au sein du PS puisqu’il s’est fait connaître en essayant de jouer le poil à gratter du PS en voulant par exemple faire traduire Jacques Chirac devant le cour de justice de la république mais une fois connu et notabilité il cherche au contraire à verrouiller les postes et à s’installer le plus confortablement au sein de la direction du parti socialiste.

Cette stratégie d’occuper le terrain pour se faire le plus connaître en vue d’apparaître comme le candidat naturel des socialistes en 2017 une fois l’échec de 2012 intégré a connu un nouveau rebondissement avec la parution de photos « volées » le voyant en compagnie de sa compagne la journaliste Audrey Pulvar.

Car après avoir intégré la direction du PS en louvoyant entre les courants il se fait désormais une place au sein de la presse française en s’affichant au coté d’une journaliste connue et influente et il se fait également une place dans le cœur des français en formant un nouveau couple people et glamour après ceux des Kouchner/Ockrent et des Strauss Kahn/Sinclair…

On ne peut donc que lui souhaiter que cette idylle satisfasse a son ambition car les fuites dans la presse people ne sont jamais gratuites surtout quand on s’affiche avec une star du paysage audiovisuel français…